Photo-Journalistes

Cette citation résume parfaitement le travail de Cristina García Rodero : " J’ai essayé de photographier l'âme mystérieuse, vraie et magique de l'Espagne populaire dans toute sa passion, son amour, son humour, sa tendresse, sa colère, sa douleur et dans toute sa vérité."

L’aspect de documentaire que revêt le travail de Sebastião Salgado induit la nécessité d’un accompagnement narratif qu’il bâtit en amont comme en aval de ses reportages.

Humble photographe professionnel, fasciné par son travail, Friedrich Seidenstücker n’a jamais quitté sa maison sans emporter son appareil photo pour faire des photographies qui racontaient Berlin.

Dès 1933, David Seymour travaille pour le magazine Regards, proche du front populaire. A Paris, il rencontre Capa, Taro et Bresson, et couvre la guerre d'Espagne du côté des loyalistes. Puis la guerre éclate et Chim s'engage dans l'armée où il sert comme photographe jusqu'en 1945.

Ben Shahn est l'un des grands photographes réalistes américains avec Walker Evans et Dorothée Lange. Comme eux, il a travaillé pour la FSA et appartient à cette génération de photojournalistes.

Les photographies de Stephen Shames sont historiques, avant d’être magnifiques, dans leur opulence de noir. C’est une plongée au cœur du photojournalisme à l’ancienne.

En plus des images de rue que Art Shay aime prendre, il est journaliste bien sûr, et à ses heures ne rechigne pas à prendre quelques portraits !

Le parcours professionnel de William Eugene Smith démarre en 1937 chez Newsweek où il est embauché comme photoreporter. Un jour lors d’un reportage il utilise un appareil 6 x 6, contrairement aux règles du magazine qui voulaient que les reporters utilisent un Speed Graphic 4 x 5 : Le journal le licencie !

Jan Sochor parcourt le monde avec son objectif, saisissant les images sur le vif tout au long de ses périples. Ses clichés illustrent souvent des thèmes politiques et sociaux importants.

Les images de Roman Vishniac des shtetls, ces communautés villageoises juives d'Europe centrale, publiées dans le livre « The Vanished World » sont devenues les emblèmes d'un passé funèbre de la seconde guerre mondiale.

Weegee est connu pour ses images de cadavres, de délinquants arrêtés cachant leur visage, de badauds regardant des scènes de crime dans l'Amérique des années 50, abreuvée de films noirs. Ce qui l’intéresse, c’est le New York noctambule des laissés-pour-compte de l’East Side ou de Harlem.

Après la guerre Dan Weiner commence à travailler comme photojournaliste indépendant pour des journaux et des magazines. Il devient photojournaliste professionnel illustrant les États-Unis des années 1950, et notamment, la lutte pour les droits civiques en Alabama.